Le Dialogue de Genshagen sur l’énergie

Le Dialogue de Genshagen sur l’énergie

Le Dialogue de Genshagen sur l'énergie réunit chaque année des acteurs de la politique et du secteur de l'énergie français et allemands afin de discuter des thèmes actuels de la transition énergétique européenne.

Aussi bien la France que l'Allemagne ont conscience de la pertinence de la transition énergétique au niveau européen. Cependant, leurs approches divergent fortement dû aux différents contextes nationaux et aux spécificités régionales, ce qui peut constituer un obstacle à la compréhension mutuelle et à la réalisation d'objectifs communs. Depuis 2017, la Plateforme franco-allemande de l'énergie collabore avec la Fondation Genshagen et l'Ambassade de France en Allemagne pour faire progresser les échanges franco-allemands sur les thèmes actuels de l'énergie grâce au Dialogue de Genshagen sur l'énergie.

Le Dialogue sur l'énergie est un cercle de discussion confidentiel composé d'acteurs allemands, français et européens de haut niveau, issus du monde économique, politique et de la société civile. Dans le cadre des rencontres annuelles, des questions politiques fondamentales relatives à la transition énergétique sont discutées dans une perspective française et allemande, sur la base de propos liminaires.

Le 7e Dialogue de Genshagen sur l'énergie s'articule autour des conséquences de la guerre d'agression russe contre l'Ukraine sur l'approvisionnement énergétique en Allemagne et en France. La crise énergétique qui en résulte montre l'importance de la coopération européenne pour un approvisionnement énergétique sûr et durable. La manière dont la souveraineté énergétique et la solidarité peuvent être bien équilibrées sera au cœur de la discussion lors de ce dialogue.

Lors du 6e Dialogue de Genshagen sur l'énergie, l'accent a été mis sur l'acceptation sociale et la compatibilité du Green Deal européen. Les répercussions de l'extension du SEQE sur les secteurs du transport et du bâtiment ainsi que le fonds social et climatique européen ont notamment été discutés et les instruments pour une compensation sociale ont été évalués.

Les impulsions ont été données par Ottmar Edenhofer, directeur et économiste en chef de l'Institut de Potsdam pour la recherche sur l'impact climatique ; Jonas Anne-Braun, inspecteur des finances français et chargé de rédiger un rapport sur les taxes environnementales pour le Conseil des impôts et des taxes (CPO) ainsi que Jakub Cupriak-Trojan, directeur du programme Europe et affaires internationales à la Fondation Heinrich Böll à Varsovie.

Lors du 5e Dialogue de Genshagen sur l'énergie, les stratégies de politique énergétique de la France, de l'Allemagne et de la Pologne ont été discutées et leurss différences et points communs ont été mis en évidence. Un accent particulier a été mis sur une politique énergétique européenne commune ainsi que sur les dépendances et les partenariats stratégiques.

L'impulsion a été donnée par l'ambassadeur Hinrich Thölken, chargé de la politique climatique et étrangère et de la transformation numérique au ministère allemand des Affaires étrangères ; Marc-Antoine Eyl-Mazzega, directeur du Centre pour l'énergie et le climat, IFRI, Paris ainsi que Joanna Maćkowiac-Pandera, directrice du Forum Energii, Varsovie.

Lors du 4e Dialogue de Genshagen sur l'énergie, les stratégies de mobilité de l'Allemagne et de la France étaient au centre des débats. Une attention particulière a été portée au futur mix énergétique et aux infrastructures nécessaires à la mobilité du futur. Les possibilités de coopération franco-allemande ont été abordées à cette occasion.

Dr Laurent Antoni, directeur du programme hydrogène et piles à combustible au CEA-Liten et Johannes Wieczorek, sous-directeur de la protection du climat dans les transports, de l'environnement et de la lutte contre le bruit au ministère fédéral des transports et des infrastructures numériques, ont donné des impulsions à la discussion.

Le 3e Dialogue énergétique de Genshagen était consacré à l'acceptation des mesures de politique énergétique et climatique. Les protestations des "gilets jaunes" en France avaient montré peu de temps auparavant l'actualité du sujet et mis en avant la dimension de justice distributive de la politique énergétique. Malgré tout, la transition énergétique nécessite la transformation de tous les secteurs. C'est pourquoi le développement nécessaire des infrastructures énergétiques et la restructuration de l'industrie et des régions charbonnières ont également été abordés dans la suite de la discussion.

Les impulsions ont été données par Etienne Oudot de Dainville, envoyé pour les affaires économiques à l'ambassade de France ; Kristina Haverkamp, directrice de l'Agence allemande de l'énergie (dena) ; François Moisan, directeur exécutif de l'Agence française de l'énergie et de l'environnement (ADEME) et Dr. Felix Matthes de l'Öko-Institut.

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